Le volcan à l’envers

Enfin, il nous est donné de pouvoir être
tout cela. Une plaine de sable en surplomb
du Cratère. Le vent glacé. Ses voix de fond.
«Pahoé oé o Pahoé oé é».

Boris Gamaleya

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Description

1983

Editions Presses et développement

Dans «Le volcan à l’envers ou madame Desbassyns, le Diable et le Bondieu», les mythes fondateurs de l’identité réunionnaise sont revisités dans le décor grandiose du volcan et de sa plaine des sables (résistance des grands marrons ; la légende de Grand mère Kale, double de madame Desbassyns, la légende du volcan à l’envers). Mais l’image, trop simple, de ce monde à l’envers, de cet Enfer où l’on est puni par où l’on a péché, est compliquée ici par les caractères particuliers donnés aux personnages du Diable romantique et d’une Ombline (Mme Desbassyns) prête à la rédemption. Les hiérarchies bouleversées et renversées sont dépassées pour créer une « synthèse ». Ce n’est plus le combat c’est l’enfance qui continue.